Vin de noix
Certaines personnes fabriquent l'apéritif avec des feuilles, j'ai goûté les deux, les deux sont excellents !!!
La recette dans les jours à venir...mais pour l'instant je vous laisse aller cueillir !!!
Très important de cueillir ce jour là, voici des explications avec le lien de la provenance :
Le solstice d’été, c’est la nuit la plus courte de l’année. A peine le soleil levé, le rituel de la cueillette peut commencer. Partir le cœur frais, le ventre vide avec un grand panier et un sécateur. En route, les pieds nus dans la rosée, le cueilleur s’avance à reculons pour ne prendre que les plantes à portée de ses yeux.
Il ramasse les herbes qui lui permettront de préparer poudres, onguents et tisanes. Il choisit minutieusement: armoise, joubarbe, lierre terrestre, marguerite, achillée, millepertuis et sauge. Sept plantes sacrées accompagnées de vingt autres cousines, également reconnues pour leurs vertus. Telle est la tradition de la Saint-Jean.
Une fête de l’amour
Encore célébrée en Belgique, en Suède, en Espagne, au Québec et dans certaines régions de France, la Saint-Jean se déroule le 24 juin, date symbolique du solstice d’été qui honore la fécondité de la nature. C’est le moment où les forces de la terre sont à leur apogée. «Après, les jours recommencent à décroître. On retourne vers l’hiver. C’est à cette occasion qu’il faut ramasser les plantes, avant que leur énergie reparte vers la terre», explique Didier Roguet, ethnobotaniste et conservateur au Jardin botanique de Genève.
Poison et sorcellerieFêter la Saint-Jean dans la Cité de Calvin permet de rappeler l’histoire de la région. «Genève a connu sa chasse aux sorcières. En 1652, par exemple, Michée Chaudron est la dernière à avoir été pendue puis brûlée. Comme elle, des femmes ont été condamnées pour sorcellerie parce qu’elles utilisaient les plantes pour guérir», raconte Didier Roguet, en soulignant que la région genevoise recèle de nombreuses espèces utiles à la pharmacopée familiale.
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